Président de la Fédération Tunisienne de Football, Wadii Jary a été appelé à assister au plateau Attessia CAN. Présent avec ses principes et son goût pour les détails, il a répondu aux questions sans langue de bois.
«Oui ! Notre rendement durant le premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations était un fiasco. Le groupe est monté en crescendo à partir des huitièmes de finale face au Ghana. Les joueurs ont, ensuite, rendu une copie à la hauteur des attentes face au Madagascar et le Sénégal. Toutefois, les erreurs de la VAR ont fait que notre parcours s’arrête aux portes de la finale» avoue le président de la FTF.
Désireux de maintenir la sélection sur le devant de la scène, Wadi Jary souhaite opter pour la voie du pragmatisme. «Parlons chiffres, cette participation est plus qu’honorable. La génération actuelle a été capable de ramener la sélection à la Coupe du Monde après 12 ans d’absence. Aussi, elle a réussi à atteindre les demi-finales de la CAN, un exploit attendu depuis 15 ans. Certes, nous sommes tous déçus de ne pas avoir remporté la coupe, mais il faut se féliciter du résultat car c’est la sélection de tous les Tunisiens. Maintenant, il faut construire autour de ce groupe pour avancer sereinement» a-t-il assuré.
Partira, partira pas… En réponse à cette question récurrente autour de l’avenir du sélectionneur national Alain Giresse, le président de la Fédération Tunisienne de Football ne désire accorder aucun passe-droit. «Au sortir de cette Coupe d’Afrique des Nations, le bureau fédéral et la direction technique se chargeront d’évaluer la stratégie et la contribution du coach pour tirer les enseignements de sa méthode. Après, tout est possible. Il peut poursuivre l’aventure à la tête de la sélection ou quitter le navire» a-t-il lâché.
Avec tout son franc-parler, Wadi Jary est revenu sur les coulisses de cette édition de la Coupe d’Afrique des Nations. «Il n’a jamais eu de problèmes ou disputes entre les joueurs. Seul, Alain Giresse était en froid avec Meher Kanzari. Il s’est mis à collaborer avec le préparateur mental sans faire appel au staff technique. Dès lors, on est intervenu pour mettre de l’ordre dans la méthode de travail» a confié le président de la FTF.